Un cadre mis à l’écart est placé dans une situation pénible et douloureuse, c’est comme si le ciel lui tombait sur la tête, il se sent rejeté, dégradé et humilié. A l’intérieur de l’entreprise, on évite de le saluer, car, cela ne plairait pas à la hiérarchie. C’est dur, trop dur pour le mental.
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Voici quelques conseils à suivre :
▪Tout d’abord, le cadre doit s’interroger sur les raisons qui, d’après lui, sont à l’origine de sa mise à l’écart, il doit ensuite interroger sa hiérarchie sur les raisons qui justifient sa mise à l’écart en exigeant des explications claires et écrites.
▪ En attendant, le cadre ne doit pas perdre l’estime de soi ou céder à la déprime, la santé mentale est un capital sans lequel il deviendrait difficile de trouver un nouvel employeur ou de gérer correctement un nouvel emploi.
▪ Le cadre n’a pas intérêt à ce que la mise au placard s’éternise, en cas d’échec des négociations, il devrait réclamer sa convocation à l’entretien préalable au licenciement.
▪ Le cadre doit se rappeler qu’il n’est pas un fonctionnaire, mais un cadre engagé par une entreprise du secteur privé qui doit être rentable, c’est-à-dire, rapporter le maximum d’argent tout en dépensant le minimum, la mise au placard est programmée dans la case zéro dirham de dépense, sinon le strict minimum.
▪ Toutefois, le cadre peut être soulagé en apprenant que les tribunaux sociaux au Maroc, tournent, depuis 2004, sous régime turbo à une vitesse entre 6 et 12 mois pour la première instance et autant pour l’appel. (Comptez en France de 2 à 4 années pour la seule première instance).